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3ème Oeil - La Guerre

Le monde est une merde géante

Et je me demande quand est-ce qu'on va rire,

Soutirer un sourire de ces lèvres liées

appelées à périr, que des martyres,

des gosses tombent succombent sous des bombes des massacres partout, la peur l'emporte.

Mais qu'est-ce qui fait que d'un coup

Les gens deviennent tous fous, époque des loups.

Tu me respectes ou je te tords le cou

Que des voyous, de nos jours

où te buttes pour rien du tout,

Préserve les tiens, même si aucune lueur

Ne permet de croire en de jours meilleurs,

La vie n'offre pas de fleurs. Il faut y croire frère,

Trop chialer porte-malheur,

trop de rancœur pousse au meurtre

Quel malheur toutes les fins d'années

Les mêmes souhaits : que celle qui suit

soit meilleure que celles écoulées

Je prie pour que les mômes aient leurs homeboy's

Cessent de se prendre pour des cowboy's.



C'est la guerre frère tous les pays

Deviennent des champs de bataille

Coursent à la caille, tant de cons courent les rues violent des mômes, qu'on les bâillonne

et qu'on les cisaille, qu'on les jette

dans une cité pleine de racailles,

Qu'ils leurs fassent la peau

Et fassent la fête avec leurs mailles,

Ces mecs n'ont pas de figure, de mon côté je sature,

Me demande si ce monde de fou

Est réellement sérieux

Si je cauchemarde dis-moi le vieux,

Aussi contient que fouta, de ce qui passe à présent,



Il faudrait que je lutte tant,

autant pour me défendre,

Tant de merde, dans un si petit monde

Et on n'est pas prêt pour la paix.



Les supers puissants foutent leur merdier

Et nous font stresser,

A croire que ça les stimulent

de voir des gens crever,

Est-ce qu'ils pensent à ces mères

à qui on enlève leurs enfants en pleine journée,

Tous partent en vrilles pour des pacotilles :

Si ils savaient qu'avec leurs conneries

Ces cons brisent des familles,

Et quand ça va plus ces ploucs retirent leurs billes,

En temps de guerre trop de chien,

Trop de drame, le FN tue un môme

cible son lendemain, mais on dit rien,

à croire qu'ils sont couverts

par un maire à la gomme,

Que Marseille n'est plus gardée par la vieille dame

Ou qu'on ne lui fait plus assez de charme,

Comme si le SIDA ne suffisait plus

à enlever des vies, la nuit je prie,

rêve d'atteindre la flamme,

Me voit président mon second mandat j'entame…

Que tout le monde ait le sourire,

je serais la fierté de Mam,

Mettrais aux arrêts ceux qui vont

à l'encontre de la paix et

Si je ne fais plus la fête,

c'est que je suis d'humeur à pleurer.



Manque d'ambition en l'avenir, je n'y crois pas,

Je touche du bois comme Venin

pour un monde meilleur.

Mais permettez-moi d'être pessimiste,

à l'horizon trop d'horreur,

Trop d'emboruilles entre frères et sœurs,

Trop de lames sorties perforent des cœurs

Dans les soirées les mecs débarquent tous armés,

Retourne tout comme dans un saloon,

Et c'est sans pitié,

Au départ je pensais que c'était pour la frime

Mais je me suis trompé,

C'est la guerre dans le monde

Comme entre cités, et j'peux rien y changer,

Juste essayer de calmer, mais trop d'excités,

Les fanatiques font exploser des bombes

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