Gilbert Bécaud - La Corrida
Les arènes gonflées d`une foule en délire
Regorgent de couleurs et d`âpre envie de sang
Il y a des soupirs et des éclats de rire
Et des épées pointues comme des cris d`enfants
On y vend des serments, des enjeux et des âmes
Des cacahuètes, des jus de fruits et des drapeaux
Des chapeaux de papier dont se parent les dames
On y vend de la mort noire comme un taureau
Soudain la foule crie
Comme pour une éclipse
Cyclone de folie
Remous d`Apocalypse
Car voici
Celui de, celui dont, celui qui, celui quoi
Celui que l`on attend
Le matador porté par la lumière,
Le matador, qui porte de la peur
C`est l`enchevêtrement de deux monstres qui bougent
La lutte a commencé, hissée par les bravos
Dans les valses de bonds, de bonds à cape rouge
Qui donc est le plus seul de l`Homme ou du Taureau ?
Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets
La bête a longuement respiré la poussière
Elle a humé la Mort qui longuement passait
Dans un saut fabuleux qui fit trembler la terre
Elle a choisi la Mort qui fut son invitée.
Le cirque en explosant
D`un tumulte biblique
Paraît donner son sang
A ce sang en réplique
Car voici
Celui de, celui dont, celui qui, celui quoi
Celui que l`on attend
Le matador porté par tout un peuple
Le matador victorieux de sa mort
Demain quand sonnera à l`heure catalane
Le Midi au soleil éreinté de repos
Vous verrez, j`en suis sûr, à l`église romane
Entrer le matador pour dire son credo
Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets
Regorgent de couleurs et d`âpre envie de sang
Il y a des soupirs et des éclats de rire
Et des épées pointues comme des cris d`enfants
On y vend des serments, des enjeux et des âmes
Des cacahuètes, des jus de fruits et des drapeaux
Des chapeaux de papier dont se parent les dames
On y vend de la mort noire comme un taureau
Soudain la foule crie
Comme pour une éclipse
Cyclone de folie
Remous d`Apocalypse
Car voici
Celui de, celui dont, celui qui, celui quoi
Celui que l`on attend
Le matador porté par la lumière,
Le matador, qui porte de la peur
C`est l`enchevêtrement de deux monstres qui bougent
La lutte a commencé, hissée par les bravos
Dans les valses de bonds, de bonds à cape rouge
Qui donc est le plus seul de l`Homme ou du Taureau ?
Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets
La bête a longuement respiré la poussière
Elle a humé la Mort qui longuement passait
Dans un saut fabuleux qui fit trembler la terre
Elle a choisi la Mort qui fut son invitée.
Le cirque en explosant
D`un tumulte biblique
Paraît donner son sang
A ce sang en réplique
Car voici
Celui de, celui dont, celui qui, celui quoi
Celui que l`on attend
Le matador porté par tout un peuple
Le matador victorieux de sa mort
Demain quand sonnera à l`heure catalane
Le Midi au soleil éreinté de repos
Vous verrez, j`en suis sûr, à l`église romane
Entrer le matador pour dire son credo
Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets
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