Yves Duteil - Les Batignolles
Quand je courais dans les rigoles,
Quand je mouillais mes godillots,
Quand j’allais encore à l’école
Et qu’il fallait se lever tôt,
J’avais à peine ouvert la porte
Et vu la Méditerranée
J’étais déjà dans la mer Morte
Juste au pied du grand escalier
En attendant que quelqu’un sorte
Pour jaillir comme une fusée.
Puis je descendais le grand fleuve
Qui partait de la rue de Lévis
Qui passait par la rue Salneuve
Et se perdait dans l’infini
Alors au square des Batignolles
Je passait le torrent à gué
Pour voir les pigeons qui s’envolent
Quand on court pour les attraper Sur le pont guettant les nuages
On respirait la folle odeur
Qui se dégageait au passage
Des locomotives à vapeur
Et au coeur de la fumée blanche
Tout le reste disparaissait
On était dans une avalanche
Qui venait de nous avaler
J’étais un faiseur de miracles
Et tout long de mon chemin
Je balayais tous les obstacles
D’un simple geste de la main
En regardant les feux quand même
Mais simplement pour traverser
Sûr que c’est moi qui sans problème
Décidais de les faire passer
Je cours encore dans les rigoles
Je veux encore me lever tôt
Et je vais encore à l’école
Pour apprendre à chanter plus beau
Mais j’ai grandi jusqu’aux nuages
Où je m’invente un univers
Bien plus tranquille et bien plus sage
Que ne l’est ce monde à l’envers
Quand je mouillais mes godillots,
Quand j’allais encore à l’école
Et qu’il fallait se lever tôt,
J’avais à peine ouvert la porte
Et vu la Méditerranée
J’étais déjà dans la mer Morte
Juste au pied du grand escalier
En attendant que quelqu’un sorte
Pour jaillir comme une fusée.
Puis je descendais le grand fleuve
Qui partait de la rue de Lévis
Qui passait par la rue Salneuve
Et se perdait dans l’infini
Alors au square des Batignolles
Je passait le torrent à gué
Pour voir les pigeons qui s’envolent
Quand on court pour les attraper Sur le pont guettant les nuages
On respirait la folle odeur
Qui se dégageait au passage
Des locomotives à vapeur
Et au coeur de la fumée blanche
Tout le reste disparaissait
On était dans une avalanche
Qui venait de nous avaler
J’étais un faiseur de miracles
Et tout long de mon chemin
Je balayais tous les obstacles
D’un simple geste de la main
En regardant les feux quand même
Mais simplement pour traverser
Sûr que c’est moi qui sans problème
Décidais de les faire passer
Je cours encore dans les rigoles
Je veux encore me lever tôt
Et je vais encore à l’école
Pour apprendre à chanter plus beau
Mais j’ai grandi jusqu’aux nuages
Où je m’invente un univers
Bien plus tranquille et bien plus sage
Que ne l’est ce monde à l’envers
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