Yves Duteil - Virages
Mes paupières s’alourdissent un peu
Mais dans un kilomètre ou deux
Après le virage, au village, dans un petit bar
Il y a du feu
Toi tu dors depuis l’autoroute
Fatiguée, énervée sans doute
Plus q’un kilomètre, peut-être, et puis du café
Auprès du feu.
Je regarde un instant vers toi,
Tu es presque appuyée sur moi,
Un virage à droite, un peu sec, qui te plaque a moi
Je voudrai que ce virage n’en finisse pas.
Je redresse, doucement, sans a-coups
Ton visage sur mon cou…
Passeront les jours et les semaines et les années,
Tant que je t’aurai a mes cotés,
Dans chacun des gestes de la vie
Je t’aimerai aussi Dans une heure on y verra mieux
Le brouillard se dissipe un peu
L’essuie-glace passe et repasse en laissant des traces
Devant mes yeux
Des lumières au travers des phares,
Le village, et là-bas le bar…
Retenant ta tête, je m’arrête sur le bas-coté
Près du café
Et dans un bruissement d’abeilles
Le silence peu a peu t’éveille
Je me sens vidé, fatigué mais si près de toi
Je voudrais que ce voyage n’en finisse pas
Tu souris, brusquement, sans un mot
Ta main glisse dans mon dos….
Passeront les jours et les semaines et les années
Tant que je t’aurai a mes côtés
Dans chacun des gestes de la vie
Je t’aimerai aussi
Mais dans un kilomètre ou deux
Après le virage, au village, dans un petit bar
Il y a du feu
Toi tu dors depuis l’autoroute
Fatiguée, énervée sans doute
Plus q’un kilomètre, peut-être, et puis du café
Auprès du feu.
Je regarde un instant vers toi,
Tu es presque appuyée sur moi,
Un virage à droite, un peu sec, qui te plaque a moi
Je voudrai que ce virage n’en finisse pas.
Je redresse, doucement, sans a-coups
Ton visage sur mon cou…
Passeront les jours et les semaines et les années,
Tant que je t’aurai a mes cotés,
Dans chacun des gestes de la vie
Je t’aimerai aussi Dans une heure on y verra mieux
Le brouillard se dissipe un peu
L’essuie-glace passe et repasse en laissant des traces
Devant mes yeux
Des lumières au travers des phares,
Le village, et là-bas le bar…
Retenant ta tête, je m’arrête sur le bas-coté
Près du café
Et dans un bruissement d’abeilles
Le silence peu a peu t’éveille
Je me sens vidé, fatigué mais si près de toi
Je voudrais que ce voyage n’en finisse pas
Tu souris, brusquement, sans un mot
Ta main glisse dans mon dos….
Passeront les jours et les semaines et les années
Tant que je t’aurai a mes côtés
Dans chacun des gestes de la vie
Je t’aimerai aussi
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